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Afrique du Sud 2012

28 janvier 2012

J+24 Goudron : 240 km - Santa Lucia --> Durban

Nous quittons à 8h00 notre petit paradis. Le repas d’hier soir, préparé par la propriétaire était excellent, nous avons pu gouter de la cuisine typiquement sud africaine. Pour les vins, pas de nouveauté, voilà 3 semaines que nous carburons aux vins locaux distribués dans toute l’Afrique australe.

C’est notre dernier jour de vacances car demain nous rendons les voitures et  nous décollerons pour le retour en Europe.

Les 240 km seront avalés promptement par la route nationale et l’autoroute qui mènent à Durban.

C’est rapidement le choc. D’abord la circulation qui devient de plus en plus dense, puis l’arrivée sur Durban, 2ème ville d’Afrique du Sud nous confirme que le calme connu depuis 23 jours est bien terminé. J’apprécie d’avoir l’habitude de conduire à Paris et les réflexes ne sont pas perdus même avec la conduite à gauche et les commandes inversées !!!

Nous arrivons vers 11h à l’hôtel, trop tôt pour avoir les clés des chambres. Nous décidons donc Elalia et moi de partir en ville et trouvons quelques temps après un restaurant donnant sur la grande plage au bord de l’océan indien. La ville nous saoule et nous avons du mal à nous réadapter au rythme et aux bruits imposés par cette grande ville.

A 14 h nous nous rentrons à l’hôtel et découvrons qu’une techno party est organisée dans le jardin. Le bruit est assourdissant, la piscine et les environs sont envahis par des hordes de jeunes gens en maillot de bain se trémoussant avec une bière à la main. Il est difficile de supporter le bruit censé s’arrêter à 18h !!! C’est incroyable qu’un hôtel accepte ce type de manifestation.

Après plus de 3 semaines dans les grands espaces en pleine nature et peu peuplés le retour à la civilisation est rude.

Notre chambre est superbe et donne sur l’océan dont le bleu intense. L’hôtel est sur une colline, nous voyons la ville.

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Nous faisons nettoyer le voiture qui est dans un état de saleté épouvantable car il faut la rendre à Avis demain matin.

Le moral baisse un peu à l’idée de quitter l’Afrique australe…

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27 janvier 2012

J+23 Goudron : 80 km - Santa Lucia

Aujourd’hui départ à 9h, donc grasse matinée. enfin pour certains car nous avons enfin un accès internet qui tient la route et j’en profite dès 6h30, au soleil sur la terrasse du petit déjeuner.

En route pour Cape Vidal au bord de l’océan indien. La route qui y mène est située dans un parc où nous verrons encore des troupeaux de buffles. En cours de route un arrêt nous permet d’admirer le côté sauvage de la côte.

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Arrivés au bout de la route nous découvrons un endroit paradisiaque digne des posters vendus dans le commerce. Forêt luxuriante, sable blanc, mer bleue se cassant sur des récifs. Impossible de résister. Nous enfilons les maillots et nous jetons dans l’eau. 24° ! Le grand pied ! Un peu plus loin les vagues se cassent au bord de la plage et nous ne pouvons résister à aller jouer dans les vagues.

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Néanmoins la force des vagues impose la prudence et nous ressortons pour le pique nique sous les pins devant un spectacle toujours aussi beau.

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Les sud africains respectent beaucoup la nature et permettent, grâce à des espaces aménagés intelligement, d’en profiter au mieux. Tables, bancs, barbecues, toilettes, commerces, douches sont à disposition et fonctionnent. Pas un papier parterre. Normal, l’amende est dissuasive. Les poubelles permettent le recyclage des déchets valorisés. On ne peut que souhaiter une chose : que cela continu ainsi.

Retour au lodge où nous profitons pour 1 heure de détente la vue du jardin.

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16h00 départ pour une croisière dans l’estuaire de la rivière longeant Santa Lucia et qui ne peut plus se déverser dans l’océan, celui-ci ayant bouché l’estuaire par une barrière de sable. Du coup la rivière se transforme en mangrove. Nous en profitons pour admirer un mimosa possédant des épines de 10 cm et une espèce de “wild dog” semble t-il apprivoisé…

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Quelques minutes après le départ, alors que nous remontons la rivière, un choc se produit à l’avant du bateau, suivi d’une gerbe d’eau et d’un souffle énorme. On vient de heurter un  hippopotame qui était en apnée. Pas de bobo…

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Ce ne sera, pendant 2h qu’un festival d’hippopotames seuls ou en groupe ainsi que d’oiseaux de toutes sortes : canaries, martin-pêcheurs, aigle pêcheur, hérons et bien d’autres dont nous ignorons les noms.

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Entre temps nous admirons une dent de la mâchoire inférieure d’un hippopotame… Si, si…

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Et le festival continue…

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Ce soir barbecue au lodge pour tout le monde et je vais profiter d’un bon accès internet pour publier cet article de bonne heure.

Demain nous partons pour Durban…

26 janvier 2012

J+22 Goudron : 460 km - Kruger Park (Lower Sabie) --> Santa Lucia

Départ 8h00. Nous quittons le Kruger park dans 35 km. Les animaux sont ils cabotins à ce point pour nous offrir un festival pour notre sortie ?

A peine sortis du camp c’est un troupeau d’éléphants qui s’offre à nous sur la rive opposée du fleuve puis quelques minutes après c’est un léopard qui se promène le long de la route. Nous n’en croyons pas nos yeux et constatons notre chance d’avoir pu en voir 2 lors de notre séjour car il s’agit d’un animal difficile à voir.

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C’est ensuite un énorme rhinocéros que nous apercevons, d’un peu loin, couché sous un arbre. Les jumelles sont là. Il est magnifique. Encore quelques minutes et c’est, cette fois un autre rhinocéros qui s’offre à nous. Celui_là ne nécessite pas de jumelles pour le voir, il est à  20 mètres de nous. Il nous regarde. On se demande s’il ne va pas venir nous voir… Non, il poursuit calmement son chemin en broutant et se dirige vers un troupeau d’impalas qui eux mêmes fréquentent un troupeau de zèbres et de gnoux, le tout supervisé par une magnifique girafe. C’est un spectacle magique digne des séquences cinématographiques vues dans “Out of Africa” ou “Itinéraire d’un enfant gâté”. Nous mitraillons amicalement avec nos appareils photos et caméras ces animaux qui nous offrent ce magnifique tableau.

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Mais la route nous attend et dans 100 km nous passons la frontière du Zwaziland. Pas pour y rester, mais pour transiter afin de gagner un paquet de kilomètres.

La frontière se passe sans problème, il s’agit d’une formalité. Le Zwaziland est un royaume d’une superficie d’une demi Belgique et peuplé d’environ 1.2 million d’habitants. Les guides touristiques signalent qu’il s’agit d’un pays autoritaire, très touché par le sida, la moyenne de vie est de 37 ans ! Avant de partir des amis m’avaient dit que le choc serait important en passant la frontière. Misère, pays délabré, etc… Rien de celà mais des paysages magnifiques faisant penser à la Suisse. Nous longeons des plantations de canne à sucre sur des kilomètres dont les abords sont tondus comme un gazon anglais. C’est une impression de propreté qui s’offre à nous et nous sommes particulièrement surpris. Les villages de paillotes  sont propres et le sol balayé. Bien entendu, il s’agit d’une impression et le temps qui nous est imparti ne nous permet pas d’approfondir le sujet. Peut être que la route empruntée permettant de gagner du temps est une “vitrine” et que le spectacle en dehors de cet itinéraire est plus triste.

Nous déjeunons sur la terrasse d’un magnifique lodge. L’accueil, le service et la propreté sont identiques à ce que nous avons vécu jusqu’à présent : irréprochables. Quand au prix…. 12 € pour 2 personnes. La terrasse donne sur une mare avec des bambous dans lesquels de magnifiques oiseaux colorés tissent leurs nids.

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Petits frissons pour la sortie du Zwaziland… Elalia aurait du avoir un visa pour transiter, mais l’officier d’immigration qui était nouvelle ne le savait pas. Palabres entre policiers, montée dans la hiérarchie pour savoir quoi faire. Tout s’arrange avec le chef qui nous donne le tampon final et nous prévient pour la prochaine fois… Il est vrai qu’il n’existe pas en France, ni en Europe semble t-il, d’ambassade du Zwaziland et que les renseignements sur internet sont introuvables. Peu importe, nous sommes passés.

Les 200 km de l’après-midi se ferons rapidement. Nous nous réhabituons progressivement à la civilisation. Pendant 3 jours nous étions quasiment seuls dans la savane et nous revoilà dans la circulation, certes modérée, mais le changement est flagrant.

17h30 nous arrivons à Santa Lucia, petite citée balnéaire au bord de l’océan indien faisant penser à une petite ville californienne. Ici les habitants vivent pour la nature, dans la nature. Notre lodge est tout simplement superbe. Des petits pavillons en forme de case disséminés dans un jardin paysager exotique, l’ensemble relié par des passerelles en bois. Fougères et palmiers nous entourent. Les pavillons sont très grands. Beaucoup aimeraient avoir une telle superficie pour vivre au quotidien. Quand à l’équipement… Baignoire immense et profonde, douche à l’italienne, double vasque, lit de 2 m de large, climatisation, TV LCD relié au satellite. Bref le grand luxe dont nous allons bénéficier pour 2 nuits. Sans oublier la piscine.

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A 20 h00 nous partons diner en ville quand soudain, à 100 m de notre restaurant nous croisons en pleine rue… une hippopotame !!! Le moins que l’on puisse dire est que ça surprend. Surtout ne pas l’embêter nous as t-on dit. C’est sûr et c’est d’ailleurs notre intention.

Super repas de poisson et de calmars sur une terrasse. Les vins d’Afrique du Sud sont excellents et bon marché. Nous passons une excellente soirée.

Demain excursion à Cape Vidal, presqu’ile complètement isolée et sauvage.

25 janvier 2012

J+21 Goudron et piste : 245 km - Kruger Park (Olifants) --> Kruger Park (Lower Sabie)

Départ 8h00 pour une journée identique à celle d’hier. Nous devons rejoindre un lodge encore plus au sud à travers le parc qui fait environ 500 km de long et 70 km de large.

Nous serons moins libres de nos itinéraires car de nombreuses routes et piste sont coupées suite aux inondations de la semaine dernière.

Les ponts témoignent de la force des pluies et des inondations.

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Nous continuons donc dans l’échantillon des animaux vu aujourd’hui :

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Mais toujours pas de lion ni de rhinocéros. En revanche nous avons vu également une hyène sur le bord de la route mais elle s’est enfoncée dans la savane le temps de mettre les appareils en marche. Dommage c’était une belle bête !

Arrivée dans le dernier lodge du parc que nous quittons demain matin.

Il semble y avoir un accès internet… Nous fonçons… Loupé la réception ferme à 19h. Nous sommes en plus dans un parc national et le personnel est composé de fonctionnaires !

24 janvier 2012

J+20 Goudron et piste : 240 km - Kruger Park (Punta Maria) --> Kruger Park (Olifants)

Départ 8h00. Chacun roule pour soi dans le parc Kruger. Seule consigne : être avant 18h30 à notre prochain lodge.

Entre 8h et 11h30 nous aurons fait une moyenne de 25 km/h. Nous passons notre temps à guetter les animaux sauvages. Nous verrons dans la journée : des éléphants, des girafes, des phacochères, des gnoux, des buffles, des impalas par centaines, des oiseaux plus beaux les uns que les autres mais difficiles à photographier.

Voici néanmoins quelques échantillons…

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Nous apprenons en arrivant au lodge qu’une partie d’un cyclone avait provoqué plusieurs jours de pluie la semaine dernière et que les clients du lodge avait été bloqués plusieurs jours sans pouvoir sortir, les routes et pistes ayant été coupées. Nous comprenons mieux l’état des berges de la rivière située en bas de notre lodge.

Il fait chaud, environ 35°, Nous vivons maintenant à une altitude comprise entre 200 et 350 m et nous ne bénéficions plus de la “fraicheur” procurée par l’altitude.

Superbe journée animalière, même si nous n’avons pas vu de lion ou de rhinocéros.

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23 janvier 2012

J+19 Goudron : 528 km - Great Zimbabwe --> Kruger Park

Réveil 5h30 et départ  7h00. IL s’agit d’une étape de liaison durant laquelle nous allons quitter le Zimbabwe et retourner en Afrique du Sud.

A peine sortis du chemin du lodge nous croisons des enfants qui partent à l’école. Ils font plusieurs kilomètres à pied pour se rendre en cours. Ils ont de 5 à 15 ans environ et tous nous saluent d’un geste amical de la main. Leurs dents blanches illuminent leurs visages. Il est agréable de constater le nombre important d’écoles primaires le long de la route et par conséquent le niveau d’instruction de ces enfants qui parlent l’anglais et leur dialecte.

Nous avons les formalités de sortie du Zimbabwe et celles de l’entrée en Afrique du Sud estimées à 1h45=2h, ceci au kilomètre 323. De plus nous allons dormir dans le parc animalier du Kruger dont l’entrée ferme à 17h00.

Nous ne trainons pas sur la nationale 1. Impressionnante ! 2 voies d’une départementale française empruntée par des camions qui vont et viennent d’Afrique du Sud pour approvisionner le pays. Je n’ai vu des camions aussi longs et aussi gros qu’aux USA mais sur des autoroute à 6 voies !!!! Ca passe parfois très près lors des croisements et je me suis retrouvé à plusieurs reprises à devoir mettre mes roues gauches hors du bitume… C’est l’Afrique… Les nombreuses épaves de voitures ou de remorques de camions abandonnées sur le bas côté confirme mes propos !

Le paysage devient plus aride à l’approche de l’Afrique du Sud. Nous nous arrêtons devant un magnifique baobab.

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La signalisation est un peu limite… A 1 km de la frontière nous nous engageons sur une route neuve, quelques instants après un type qui double un camion nous fait des appels de phares… Mince nous sommes à contre sens ! La bande centrale n’est pas très haute, nous la franchissons, nous croisons la voiture et avec un signe de la main nous nous excusons. Le chauffeur hilare nous répond amicalement. Sympa. J’imagine la même chose en France…

Frontière ! Des gamins nous font signe de nous garer et nous promettent de garder notre voiture pendant les formalités. C’est une coutume en  Afrique australe et il est d’usage de leur donner la pièce. Nous sommes les derniers arrivés pour les formalités et le manque d’information sur le “circuit” à suivre m’agace un peu… Didier me donne un coup  de main. Elalia fait la queue pour la sortie du véhicule, je fais celle de l’immigration. Elle passe rapidement et me rejoins. Super nous aurons les tampons nécessaires en 1 seul passage. Didier me signale qu’il faut encore 2 autres tampons. Et pif pour l’un dans les bureaux de la douane, et paf pour l’autre situé dans un bâtiment anonyme. Seuls nous aurions passer 3 heures à trouver les bureaux et nous serions fait refouler à plusieurs reprises à la sortie pour un tampon manquant. Merci Didier  ! Mais quel bordel. De plus nous l’avons fait en un temps record.

On reprend la voiture pour donner un papier au premier passage, car au premier passage on donne un papier que le garde déchire en 2. Il en garde une moitié pour lui, la seconde étant prise par le garde situé 200 m plus loin à la limite du territoire. Le premier garde prend le papier et au  moment de prendre sa partie un type en civil, crâne rasé, se pointe lui prend le sésame et nous dit de nous garer. Il nous présente sa carte de sergent de la sécurité, n’est pas particulièrement rigolard et nous demande notre appareil photo. Je lui présente mon reflex Canon et il me demande de visionner les photos. Il me dit qu”un des gamins qui garde les voitures lui a dit que ma passagère avait pris des photos de la frontière, que c’est illégal, qu’il s’agit d’un acte grave et qu’on n’est pas là pour rigoler… Je ne peux m’empêcher d’avoir quelques scènes du film “Midnight Express” qui me traversent le cerveau… Brrrr… Je lui certifie n'e pas avoir pris de photo, ce qui est exact. On visionne les photos et soudain il tombe sur une photo d’un barrage de police, prise au télé objectif quelques jours avant, lorsque des amis se sont fait prendre par la police pour excès de vitesse. Il tient sa preuve. Je dois blèmir. On discute, son chef arrive avec un autre policier en civil. Didier intervient. Il a droit à une visite de sa voiture ! En discutant avec le chef, je manipule l’appareil et efface la photo du barrage de police. Ils n’ont pas l’air d’apprécier… Entre temps le sergent apprend par le gamin mouchard que la personne qui a pris la photo n’est pas Elalia mais une femme qui a une voiture de la même couleur que la nôtre. Nous voyons qui est cette personne mais elle est déjà de l’autre côté de la frontière. Le chef continue de visionner mes photos et tombe sur une photo prise à Victoria Falls où l’on aperçoit le poste frontière. Je réalise l”ampleur du problème. Il me demande de zoomer la photo pour s’assurer qu’il a bien vu. Je me “trompe” de bouton et efface la photo… Notre voiture est visitée aussi. Ils ne voient pas le sac à dos d’Elalia qui contient un autre appareil photo et une caméra. Je souffle. La tension s’apaise. Voyant qu’ils n’ont pas grand chose à faire avec nous,  ils nous rendent nos passeports et nous permettent de partir, non sans avoir noter sur un registre mes coordonnées. Me voilà fiché au Zimbabwe. M’en fous j’y retournerai pas car trop cher.

Nous redémarrons, soulagés. Le deuxième garde nous demande le papier que nous sommes sensés lui donner. Merde, le sergent l’a gardé. Marche arrière, pas de gymnastique. Nous apercevons le sergent avec sa chemise de couleur. Il nous regarde arriver vers lui, hilare, sachant qu’il avait oublié de nous donner le papier et attendant gentiment que l’on revienne. On se congratule comme de vieux potes, nous rejoignons la voiture et passons enfin en Afrique du Sud. 1h45 de perdu pour une bêtise…

L’entrée en Afrique du Sud s’effectue en quelques minutes, nous rejoignons le groupe et prenons la direction du Kruger Park.

Les formalités d’entrée sont un peu longues, le soleil tape très fort, il doit faire 35° au moins dehors. Les consignes sont strictes dans le Kruger. 50 km/h sur les routes bitumées et 40 km/h sur les pistes sous peine d’une amende de 200 €. Ils annoncent d’ailleurs qu’il y a des contrôles radar sur les routes et pistes du parc national.

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60 km à faire pour rejoindre le lodge au cours desquels nous verrons nos premiers phacochères, une girafe et un éléphant magnifique à 10 m de la voiture.

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Nous arrivons au lodge à 17h, soit une heure avant l’heure fatidique de fermeture. Un retard se paye d’une amende de 200 €.

On est plus dans l’esprit “camp”, les chambres sont petites avec un minimum de confort, cela fait une moyenne avec la veille !

Nous écrivons nos cartes postales en veillant à ne pas se faire voler quoi que ce soit par les singes qui pullulent autour de nous à l’affut de la moindre nourriture. Certains rentre dans les voitures le temps de sortir les bagages pour voler un paquet de gâteaux !

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La soirée passe vite, pas d’internet pour publier le blog !

22 janvier 2012

J+18 Goudron : 354 km - Matopos --> Great Zimbabwe

Réveil 6h. Les bruits des animaux de la foret son t omniprésents et remplacent avantageusement la sonnerie de ma montre. Oiseaux qui chantent, singes qui crient et bien d’autres sons dont on ne sait d’où ils proviennent. On nous a dit de faire couler l’eau de la douche 5 mn pour avoir de l’eau chaude… Après 10 mn je prends le partie  de prendre une douche, disons… fraiche et Elalia aussi. Ca réveille, d’autant que les fenêtres n’ayant pas de vitres nous bénéficions de la fraicheur matinale par le courant d’air créé.

Départ à 8h après avoir pris le petit déjeuner dans la salle à manger. Un dernier coup d’oeil au site afin de constater à quel point il est bien intégrer dans le paysage. Il est totalement invisible.

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Nous retraversons Bulawayo et nous arrêtons devant une maison originale datée de 1931 qui indique d’un côté la distance la séparant du Caire et de l’autre côté la distance la séparant de Capetown. Il semble que ce soit en souvenir du rêve que les britanniques avait eu envie de réaliser au début du XX ème siècle consistant à relier Le Caire à Capetown grâce à une ligne de chemin de fer. Le rêve ne s’est pas réalisé, mais la ligne Capetown – Victoria Falls existe bien et a été empruntée par la reine Victoria lors de sa visite en 1905.

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A la sortie de la ville, nouveau contrôle de police. Tout le monde passe sauf nous. Le policier était intrigué par ces 9 voitures identiques et souhaitait en savoir plus. Il est intrigué également de voir Elalia qu’il considère comme “coloured” avec un blanc. Nous lui expliquons qu’elle est marocaine et que nous allons nous marier. L’étroitesse de l’ouverture de la vitre ne lui a pas permis de se jeter à mon cou en me disant que j’étais son “brother in law” dans la mesure ou il considère Elalia comme africaine, il n’arrêtait pas de me serrer la main et de nous parler de l’Afrique et de Paris où il est allé une semaine. Après ces minutes de congratulations, nous avons pu repartir.

Quelques kilomètres plus loin nous rejoignons le groupe, arrêté sur le bord de la route. Deux de nos véhicules se sont faits  prendre par un radar mobile et un procès verbal de 10 $ leur est dressé.

4 h plus tard et de nombreux contrôles plus tard nous voilà arrivés à Great Zimbabwe, le seul vestige archéologique africain situé au sud du Sahara.

Nous prenons possession de nos chambre dans un magnifique lodge, entièrement à nous. Nous sommes en basse saison il n’y a personne, de plus le tourisme reprend tout juste dans ce pays qui n’a pas vu de touristes depuis près de 10 ans. Le lodge est magnifique. Chaque chambre est un bâtiment. La chambre avec 2 grands lits fait 70 à 80 m2, la chambre annexe pour les enfants une dizaine de m2 et la salle de bains dans les 20 m2. Le restaurant et le bar sont également immenses et protégés par une toiture en bois recouverte de paille dans le sommet est à au moins 15 m du sol. Malheureusement le lodge n’a pas du recevoir beaucoup de clients ces derniers temps car il y a une odeur d’humidité un peu gênante. Peu importe, nous sommes des baroudeurs et nous ferons avec Clignement d'œil

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Départ pour la visite du site situé à 3 km. Il s’agit d’une sorte de château avec les restes d’un village autour. Le site date de la préhistoire et il a coson apogée entre 1200 et 1500 environ. D’après ce que nous avons pu comprendre cette région a été un passage très important pour le commerce, y compris avec la Chine. C’est le nom de cette région qui a été retenu pour donner le nom au pays au moment de l’indépendance en 1980 (ex Rhodésie du Sud). Le mot Zimbabwe a été construit avec Z qui signifie “grand” puis Imba qui signifie  “maison” et Bwe qui signifie “pierre. Zimbabwe est “les grandes maisons de  pierre”. Le pays est également un grand producteur d’or puis qu’il en extrait 250 tonnes par an.

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Sur la route du retour à l’hôtel nous croisons une sympathique maman singe, un peu cabotine, portant son bébé. Elle nous laisse largement le temps de la photographier et de la filmer. Nous ne nous attardons pas car les vitres sont ouvertes et nous n’avons pas très envie de voir des membres de sa famille s’introduire dans la voiture !

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Quelques achats ensuite sur le bord de la route auprès de villageois qui exposent leur artisanat fait de nappes colorées et de sculptures faire dans de la serpentine, une pierre qui foisonne semble t-il dans la région. Ici aussi, les gens sont sympathiques et courtois mais on sent que le niveau de vie leur pèse. Nous sommes peut être Elalia et moi leurs seuls acheteurs de  la journée. On laisse, après négociation pour 100 $ d’achats et pour nous remercier nous recevons un collier et un petit animal sculpté. Ils nous demandent de leur envoyer nos amis.

Repas à 20h comme toujours et nous regagnons rapidement nos chambres car demain le réveil va sonner à 5h30 !

Toujours pas d’internet pour publier les articles…

21 janvier 2012

J+17 Goudron : 483 km - Victoria Falls --> Matopos

Le départ est prévu pour 8h00. en allant prendre le petit déjeuner, nous contemplons une dernière fois le jardin de l’hôtel et la colonne d’eau pulvérisée provoquée par les chutes.

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Une photo de groupe avec les amis qui rentrent en France aujourd’hui et nous quittons Victoria Falls.

En réglant le GPS, nous pouvons constater que notre position est la plus au nord de notre voyage et qu’à partir de maintenant nous allons redescendre lentement mais surement vers le sud-est.

Le paysage a changé. La route, est ponctuée de quelques virages. La forêt est importante et présente de magnifiques essences d’arbres dont la ramure de nos préférés forment un immense parasol. Nous apercevons de petits villages formés de quelques huttes. La population est nombreuse sur le bord de la route ainsi que les troupeaux. Nous sommes souvent amenés à ralentir afin qu’une vache, un âne ou une chèvre ait le temps de quitter la route…

Les barrages de police sont nombreux sur la route. Pas moins de 5 aujourd’hui, mais nous ne sommes nullement embêter. Nouveau concept aussi, la route nationale à péage… deux fois 1 $ pour aujourd’hui. Nous constatons que les prix de Victoria Falls sont pratiqués aussi ailleurs dans le pays. La vie semble vraiment très chère ici. Le litre de super est à 1.55 $ et on se demande comment les autochtones font pour vivre.

Nous souhaitons arriver le plus tôt possible à notre lodge et décidons de ne pas déjeuner. 35 minutes après avoir traversé la ville de Bulawayo, 2ème ville du Zimbabwe, nous arrivons au lodge. On ne peut pas y arriver par hasard ! Il se situe au bout d’un chemin de terre de 3 km et demande même à nos voitures de progresser sur des rochers plats. La réception est surprenante : une grande case ouverte, adossée à un rocher et magnifiquement décorée.

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Nous nous rendons à notre chambre accompagné d’un guide-porteur car la progression n’est pas aisée. Les chambres sont en fait intégrées dans un énorme éboulis de rochers et elles sont disséminées sur au moins 150 ou 200 m. On accède à la notre par un chemin pavé de pierres, puis par une passerelle en bois.

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L’intérieur est brut, des murs en ciment grossier ressemblant à un torchis ferment l’amas de rochers. Pas de fenêtres qui ferment les ouvertures. Seules des moustiquaires empêchent les insectes d’entrer. Pas de porte non plus, à part celle de l’entrée, pour fermer la salle de bains. Tout est d’un seul tenant. Le lavabo est une pierre creuse, la douche accrochée à une poutre. Les canalisations sont parfaitement intégrées. C’est magnifique et complètement original.

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Nous découvrons même une peinture rupestre dans le coin salon…

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Quand à la vue depuis le lit, elle se passe de commentaire !

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Il est 15h, il fait chaud, il est temps de découvrir la piscine…

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Pas compliqué de faire une piscine comme celle ci. Profiter d’un  gros rocher presque plat et légèrement un pente. Construire un mur étanche au bout du rocher, remplir d’eau. Simple mais il fallait y penser. L’eau est bonne, chauffée par le soleil…

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Nous retournons ensuite profiter de notre chambre.

Ici pas de téléphone filaire, portable à 1 barre de réception et bien sur pas d’internet. C’est franchement dépaysant.

Le diner se fera dans une magnifique salle à manger en plein air, couverte, comme d’habitude, d’un haut toit couvert de paille

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Nous rentrerons à la lueur de nos lampes frontales afin de savourer, sous la moustiquaire, cette nuit dans les rochers, en fôret.

Depuis le début de notre voyage, si l’on excepte Capetown et nos deux jours au bord de l’océan Atlantique, nous avons toujours vécu à une altitude moyenne de 1000 m. On a du mal à imaginer qu’une aussi grande partie du territoire de l’Afrique australe et du centre puisse être située sur un plateau aussi grand !

20 janvier 2012

J+16 - Victoria Falls

Réveil à 8h00 ! Que c’est bon !!!

Il a plu toute la nuit et cela continu ce matin. Nous allons prendre le petit déjeuner au bout du jardin à 200 mètres abrités par des parapluies prêtés par l’hôtel.

Bien ancré dans ses traditions liées à la famille royale de “l’Empire Britannique”, nous découvrons un buffet gigantesque approvisionné en produits de toute sorte d’excellente qualité. Le champagne y est même disponible en self service et à volonté. La notre sera telle que nous résisterons à l’envie, ce qui n’est pas le cas de nos voisins de table, pas de notre groupe, qui en sirotent plusieurs verres !!!

A 10 h00 rendez-vous devant l’hôtel pour ceux qui comme nous ont choisis de survoler les chutes en hélicoptère. La pluie s’est arrêtée depuis 15 mn et le soleil brille à nouveau. Nous sommes 20 à avoir pris cette option à 130 $ par personne. Les navettes nous emmènent à l’héliport et, après les formalités de pesées les premiers d’entre nous montent à bord des appareils. L’un prend 4 passagers, l’autre 6.

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Notre tour arrive et prenons plaisir à voir les mines réjouies des amis qui descende de l’hélicoptère.

Nous embarquons rapidement puis décollons pour notre baptême en hélicoptère qui va durer 13 mn. Même pas peur !

Rapidement nous découvrons l’environnement et les chutes. Le soleil est là, le ciel un peu nuageux pour ajouter de la valeur au spectacle.

On comprend mieux depuis le ciel comment le Zambèze progresse dans les canyons situés après les chutes et les explications que nous avons lues hier sur la formation du site sont maintenant limpides.

C’est fabuleux, fantastique, magique, merveilleux, magnifique, exceptionnel… Nous apercevons même un arc en ciel.

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Les 13 mn de vol passent comme quelques secondes.

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L’appareil atterri et c’est les yeux encore émerveillés par le spectacle que nous venons de contempler que nous rejoignons la navette qui va nous ramener à l’hôtel, non sans avoir craqué sur le DVD proposé par l’opérateur du vol. Ils sont malins car ils ont pris des vues de notre embarquement et débarquement qu’ils ont intégré à une vidéo standard du vol pour ainsi proposé un DVD personnalisé. C’est très fort car fait en quelques minutes.

Nous déjeunerons sur le pouce en nous promenant en ville.

A 16h00 rassemblement devant l’hôtel afin de prendre un mini bus qui va nous emmener à l’embarcadère afin de prendre un bateau pour une croisière de 2h sur le Zambèze.

Accueil sympathique par une troupe de chanteurs et de danseurs locaux et nous embarquons à bord du bateau qui va nous emmener sur ce fleuve majestueux en amont des chutes. Nous nous assurons qu’il a bien 2 moteurs… On ne sait jamais.

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Nous remontons le fleuve et croisons quelques hippopotames en cours de baignade, puis une famille d’éléphants entrain de s’abreuver dans le cours d’eau.

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La promenade est moins riche en faune que celle sur la Chobe River. Devant nous le ciel est clair et permet aux nuages de se détacher. Derrière nous l’orage menace et le ciel est plombé.

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Nous rentrerons néanmoins secs.

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19 janvier 2012

J+15 Goudron : 88 km - Kasane --> Victoria Falls

Nous quittons Kasane à 8h00 comme d’habitude. 15 km plus loin nous quittons le Botswana pour entrer au Zimbabwe.

La sortie du Botswana se fait en 15 mn après les formalités d’usage consistant à remplir un formulaire. Pour ce qui est de l’entrée au Zimbabwe… C’est une autre histoire…

Il faut savoir que le Zimbabwe ne fait pas partie de l’Afrique australe comme les pays précédent. Nous sommes plutôt dans l’Afrique centrale et cela se sent. Le Zimbabwe a abandonné sa monnaie dont les billets de 10 000 000 de Zim$ ne correspondaient plus à rien. L’ancienne monnaie a donc laissé place au dollar US et l’on sent que les autorités ont compris que l’on pouvait en laisser un peu des notre…

D’abord on rempli un formulaire habituel déclinant son identité,son passeport avec toutes les dates possibles, sa voiture avec tous les numéros possibles puis on fait la queue au guichet de l’immigration. Le document comporte 2 exemplaires mais le papier n’est pas autocopiant. Il faut donc se partager de vieilles feuilles de papier carbone pour effectuer l’opération. L’officier annote le formulaire après avoir lui aussi mis le papier carbone, met les tampons adéquates là où l faut, encaisse les 30 $ par personne pour le visa et nous invite à faire la queue au guichet d’à côté pour la douane. Là l’officier douanier reporte tous les renseignements relatifs à la voiture sur son ordinateur et met aussi les tampons nécessaires au bon endroit, encaisse 71 $ pour le droit de circulation et nous remet un papier qu’il faut aller faire tamponner auprès du précédent officier de l’immigration qui nous remet un papier plus petit désignant le nombre de passagers dans la voiture. Ceci étant fait, il faut retourner faire la queue à la douane pour faire tamponner le petit papier par le douanier. Ouf, on s’en sort en 1 heure si tout va bien dans une cabane surchauffée. A la sortie un type nous saute dessus et précise qu’il nous faut prendre une assurance obligatoire pour la voiture en plus de celle que nous avons avec Avis. Et rebelote les papiers, remplis cette fois ci par l’agent de l’assurance qui à la fin perçoit 30 $ par voiture. Le tout se fait sous une toile de tente afin de nous abriter de l’orage tropical qui vient de se déclencher. Au moment de payer il nous dit que noos dollars sont trop anciens et qu’il n’accepte que les nouveaux billets comportant un code de sécurité. La solidarité joue à plein et Loïs, une amie américaine, nous dépanne avec ses dollars.

L’ensemble du groupe sera passé en 1h30, dans la bonne humeur tant de notre part que de celle des autorités.Nous pouvons enfin franchir la frontière non sans avoir donné le petit papier au garde qui a à nouveau noté des choses sur un registre !

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a 11 h nous arrivons à Victoria Falls, ville où se situent les plus hautes chutes d’eau du monde, celles du Zambèze. Nous nous dirigeons vers notre hôtel le “Victoria Falls Hotel”, véritable musée. Cet hôtel a été construit en 1900 à la demande de la reine Victoria. Cette dernière a fait construire une ligne de chemin de fer allant de Capetown à Victoria Falls. La gare de Victoria Falls donne directement sur l’entrée de l’hôtel et lors de sa visite la reine n’avait donc que 50 m à faire afin de passer de son wagon à l’hôtel.

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L’architecture est fin XIX ème siècle. L’hôtel est immense et doté d’un luxe inouïe. La réception, les couloirs, les communs sont construits en bois. La salle à manger est gigantesque et semble n’attendre que les convives royaux. On s’attend à chaque instant à croiser des membres de la famille royale d’il y a plus d’un siècle. Tout rappelle la reine Victoria. Les centaines de photos, affiches, tableaux dans les couloirs, les publicités de l’époque vantant l’empire britannique c’est hallucinant. Les jardins sont immenses et somptueux avec des essences d’arbres plus que centenaires.

Bref c’est magnifique !

Seule déception par rapport à l’image que nous nous étions faite : on ne voit pas les chutes depuis l’hôtel mais seulement la brume dégagée par celles-ci compte tenu des millions de litres d’eau déversés à la seconde. Le plan du film “Itinéraire d’un enfant gâté” de Lelouch où l’on voit Belmondo sur une terrasse devant les chutes semble être, à priori, un montage !

Notre arrivée est salué par un orage tropical d’une force impressionnante.

Notre guide Didier est parti chercher les 3 participants à la seconde partie de notre périple, nous serons donc 25 aujourd’hui et demain puis 20 ensuite car 5 personnes nous quittent samedi.

Nous avons donc l’après-midi de libre et, frustrés de n’avoir pu voir les chutes et ne pouvant attendre demain matin, nous décidons, Elalia et moi d’y aller. De plus, depuis quelques jours les orages et la pluie alternent et nous préférons profiter de l’accalmie météo .

Elles se situent à 2 km de l’hôtel. 30$ l’entrée par personne !!! ils ne s’emmerdent pas ! Nous craquons !

Nous entrons alors dans une forêt tropicale et nous dirigeons vers le bruit produit pas les chutes. Et, bien sur, c’est le choc. Le fleuve Zambèze  tombe d’une hauteur moyenne de 92 m sur une longueur de 1.7 km. Il y a bien longtemps il coulait tranquillement sur un plateau lorsque la terre s’est ouverte en plusieurs endroits formant une série de canyons. La première cassure du plateau correspond aux chutes puis le fleuve s’écoule dans les différents canyons formés par les cassures, comme le montrent les photos suivantes :.

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A l’approche des chutes la pluie recommence à tomber. Nous sommes en T-shirt et tentons de protéger notre matériel photo tant bien que mal, nous progressions dans la forêt, les arbres nous protègent un peu de la pluie entre les différents points de vue. A mi-chemin nous décidons d’arrêter notre progression car nous sommes trempés. A peine avons nous rebrousser chemin vers la sortie que la pluie s’arrête et le soleil commence à nous sécher. Nous décidons donc d’y retourner… A l’approche des chutes après 10 mn de marche, la pluie retombe et nous abandonnons définitivement l’idée de faire l’intégralité de la visite.

Quelques instants après avoir repris le chemin du retour, toujours dans la forêt, le soleil est à nouveau avec nous. Nous réalisons en fait que l’eau vaporisée par les chutes s’élève jusqu’aux nuages et provoque une pluie quasiment constante sur la rive  côté Zimbabwe où nous sommes. Il s’agit d’un micro micro climat de quelques centaines de mètres et nous comprenons bien tard pourquoi des imperméables style pancho étaient à vendre à l’entrée !

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Nous progressions sur le chemin du retour dans un paysage tropical gorgé d’humidité et avons la chance de croiser une famille de babouins qui s’enfuie à notre arrivée…

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Nous décidons d’aller faire quelques achats en ville et casser une petite croute. Nous serons vite calmés par les prix hallucinants pratiqués dans cette petite ville. Un T-shirt 30 $, une salade 12 $, 2 cartes postales 1$ et sans les timbres ! Ils ont compris que les européens, américains et asiatiques avaient de l’argent et les prix pratiqués sont ici proches de ceux affichés à  Paris. De plus, jusqu’à présent, en Afrique du sud, en Namibie et au Botswana, nous pouvions déambuler tranquillement sans être embêter et ne croisions que des personnes polies et courtoises. Ici nous sommes agressés dès l’arrêt de notre voiture par des adolescents voulant nous vendre quelque chose et des commerçants peu aimables.

Nous décidons de rentrer à l’hôtel, le blog a pris du retard que je vais rattraper…

La soirée se passe dans le restaurant de l’hôtel situé au bout du grand jardin. Il s’agit comme d’ahitude d’un immense batiment en bois couvert de paille épaisse en forme de “U”. C’est a ussi à cet endroit que nous prendrons notre petit déjeuner demain matin.

Nous retournons à la chambre afin de récupérer le PC et tenter d’envoyer les articles pour le blog…

Trois seulement ont pu passer, il est 23h30. Il est temps d’aller se coucher.

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